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Pour une nouvelle filière de l’ameublement en Vendée.

Écrit par Bernard Violain le . Publié dans Filières industrielles

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Les atouts ne manquent pas en Vendée pour développer une grande filière de l’ameublement et de l’agencement. Il y a un savoir-faire ouvrier incontestable. Le Parti Communiste Français fait des propositions. Il y a des besoins de complémentarité et de coopération avec d’autres filières, comme la filière navale. Des relations se sont construites avec l’aval, c’est à dire la production de matière première, mais ces relations se sont transformées en « domination ». Il y a aujourd’hui une véritable main-mise des producteurs de bois de haute qualité sur l’ensemble de la filière.

Pour parvenir à un nouveau projet pour l’industrie de l’ameublement

Une forte volonté politique des décideurs locaux pour mettre les industriels face à leurs responsabilités. Créons et produisons « local ». Stoppons les délocalisations.

Une intervention « forte » vers les banques et notamment vers le Crédit Agricole qui au lieu d’aller spéculer, et gâcher l’épargne populaire, sur les marchés financiers devrait être à la pointe   pour garantir  le financement de l'économie et particulièrement des PME – PMI, donc l'économie des territoires et des bassins d'emploi. Le Crédit Agricole et les autres banques coopératives ou mutualistes, bien représentées en Vendée, devraient s’entendre pour créer un pôle public financier contribuant à une profonde évolution de la politique monétaire au service de l'emploi, et à une profonde réforme du crédit.

Enfin, il est absolument indispensable que les industriels pensent « Former plutôt  que licencier », car il est en effet préférable de former pour des objectifs stratégiques afin que l'ensemble des salariés soient préparés aux évolutions technologiques, car la tempête n'est pas finie.

Le cas de Forège est malheureusement révélateur de la politique actuelle des patrons, soutenue par le Gouvernement qui leur accorde aides après aides. Nous regrettons aussi que les deux députés socialistes, Sylviane Bulteau et Hugues Fourage, aient refusé de voter le projet de loi des députés du Front de gauche, loi quis’opposait à la casse des emplois industriels et aux licenciements abusifs.

 

Forège aurait pu s’en sortir :

 

Si on avait stoppé les délocalisations ; rapatrié les productions Forège en Vendée.

Si on avait donné des pouvoirs d’intervention aux salariés sur les choix de l’entreprise et des banques avec qui elle est en relation.

Pour le PCF, il est urgent d’aider et encourager, sous contrôle des salariés, le tissu de ces PMI-PME (exemple Forège), notamment celles qui sont indépendantes des groupes, car aujourd’hui, les PME sont en difficulté, particulièrement dans l’industrie manufacturière où elles sont confrontées tant à une insuffisance de débouchés qu’à des problèmes récurrents de financement.

Le Parti Communiste Français exige des pouvoirs publics qu’ils trouvent des réponses adaptées aux situations vécues par les salariés jetés à la rue et leur famille. Il exigera que les informations soient données régulièrement sur les réponses concrètes apportées aux salariés.

 

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