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PCF et Front de gauche, force d’actions et de propositions

Écrit par Administrateur le . Publié dans Politique générale

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Le 15 novembre dernier, à l’occasion d’une riche journée de débats et de construction, PCF et Front de gauche ont lancé de premières idées d’actions. Le 8 décembre, de premières rencontres ont été organisées pour lancer le débat sur la nécessité de réfléchir à une alternative aux politiques d’austérité. Les Nouvelles de la Vendée ont publié les propositions nées de ces deux journées de mobilisation citoyenne.

L’objectif est maintenant de «donner » force et cohérence à ces propositions en les replaçant dans tout ce qui bouge actuellement. La reconnaissance par Bruno Retailleau, Président du Conseil Général et futur Président départemental de l’UMP, de la dette de l’Etat à la Vendée doit nous conduire à prendre des initiatives audacieuses. Un des principaux leviers de la croissance économique et humaine, c’est celui que portent les collectivités territoriales. Il serait durablement cassé si l’Etat continuait à « piller » les finances locales pour satisfaire la boulimie de profits des groupes capitalistes. Madame Lagarde, Directrice générale du FMI, vient d'inviter les gouvernements à ne pas entraver la croissance économique par des politiques trop restrictives. Prenons-là au mot ! Il faut donc exiger que l’Etat paie sa dette. Par ailleurs, le « fil conducteur » de la politique du Conseil Général en matière de relance de l’emploi, repose sur de nouveaux financements publics.
 

Pour le PCF d’autres solutions existent. Elles portent sur la remise en place des filières industrielles avec des droits nouveaux d’intervention et de contrôle des travailleurs. Il faut aussi redéfinir les financements. La place des banques et du crédit doit être revue. Enfin la question sociale est centrale. Il faut de meilleurs salaires. Il faut une formation de haut niveau avec une culture générale solide, donc il n’y a rien de mieux pour faire ceci que de construire un grand service public unifié de l’Education nationale. Ces thèmes qui complètent et approfondissent ce qui a déjà été annoncé dans ces mêmes colonnes seront au cœur des prochaines campagnes du Front de gauche en Vendée.

Ce que des élus Front de gauche auraient proposé au Conseil Général

  • Exigence à ce que l’Etat rembourse sa dette de 220 millions d’€uros pour que le département remplisse ses missions obligatoires au service de l’Humain d’abord. (Aides sociales, logement, personnes âgées ou en dépendance.
     
  • Exigence d’une dotation exceptionnelle pour l’école en Vendée. Il faut en finir une fois pour toutes avec le niveau inégalé et nettement supérieur à la moyenne de l’Académie des sorties du système scolaire sans diplôme ni qualification. Pour l’enseignement technologique et professionnel priorité aux jeunes sous « statut scolaire », c’est à dire formation complète en lycée.
     
  • Exigence que l’Etat redonne aux services publics et à l’Administration générale les moyens de satisfaire les droits élémentaires des citoyens : droits dans la cité, dans le travail, dans le territoire…
     
  • Exigence à l’égard des banques : il faut développer les moyens d'une maîtrise nouvelle du crédit bancaire pour sécuriser l'emploi et la formation, engager une transition écologique, et impulser un nouveau type de croissance réelle avec les investissements nécessaires. Essayer de corriger à la marge « les défaillances du marché » caractérisées, aujourd'hui, par le refus des banques de faire crédit pour le développement économique et les PME pour cause de rentabilité insuffisante, n’est pas à la hauteur des enjeux.
     
  • Exigence à l’égard du Conseil Régional : Ses moyens d'intervention économique doivent être mobilisés équitablement, pour l'emploi et la formation. La bonification du taux d'intérêt des crédits, participerait à soutenir les projets d'investissement matériel et de recherche des entreprises et programmeraient plus d'emplois et de formations.
     
  • Même exigence pour soutenir la mobilisation des acteurs de l’économie sociale et solidaire (ESS), associations, mutuelles, coopératives, comités d’entreprises. Les principes de non lucrativité, de démocratie, de solidarité et d’égalité devraient être inscrits dans un vaste projet départemental de transformation sociale et écologique.
     
  • Exigence à l’égard du patronat : salaires et qualifications comme moteur du développement ; Réglementation stricte de la précarité du travail. Nouvelles règles de sous-traitance. Il faut définir une « charte » départementale de conditionnalité.
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