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Les luttes en cours.

Écrit par Administrateur le . Publié dans Actualités

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Les fonctionnaires, les enseignants, les cheminots, les intermittents du spectacle jouent les « trouble fête ». Ils se dressent contre les choix austéritaires du gouvernement et refusent les réformes qui vont toutes dans le même sens : « satisfaire aux dogmes ultralibéraux de la troïka » (FMI, BCE et Commission Européenne). Il est de notre responsabilité que de soutenir ces luttes. Elles sont justes...

 

Nous avons aussi une autre responsabilité. En lien avec ce qui est écrit dans l’article précédent, il est évident que les forces du libéralisme de gauche comme de droite ont tout intérêt à ce que les luttes ne se développent pas.

Comme nous l’écrivons dans les Nouvelles de la Vendée de cette semaine, une véritable « bataille de chiens » est engagée pour dénaturer ces luttes. C’est un lot de calomnies qui est déversé sur les cheminotes (trop bien lotis et qui ne savent même pas pourquoi ils font grève, entend-on !), contre les intermittents, (que l’on paierait 12 mois par an alors qu’ils ne travaillent que 3 mois !). On ne peut laisser dire et laisser faire pareille entreprise de « démolition sociale ». Quand nous entendons la CFDT demander au gouvernement de « ne pas céder sur la réforme ferroviaire », il y a de quoi rester « interrogatif ». La bataille de 2017, c’est à dire les prochaines élections présidentielles, est d’ores et déjà engagée.

Ce que l’on veut nous imposer c’est la fin de tout espoir, c’est la fin de toute envie de voir les choses changer.

Il y a cependant une autre donnée à prendre en compte. A toutes les dernières élections le peuple de gauche s’est abstenu. Il n’a pas « viré de bord ». Face à cette « bataille de chiens idéologique » les gens résistent. La presse est bien obligée de souligner que la grève des cheminots n’a pas engendré de colère, que l’action des intermittents est soutenue…Tout ceci mérite aussi d’être pris en compte.

Nous appelons les communistes à se saisir de toute cette situation, certes complexe, pour parler aux gens, multiplier les initiatives qui « rassemblent », pour susciter le débat politique. Nous sommes plusieurs à le penser : de nouveaux basculements de l’opinion peuvent s’opérer.

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