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Un autre « poids lourd » : la construction navale

Écrit par Administrateur le . Publié dans Filières industrielles

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En Vendée, la construction navale regroupe 71 établissements qui emploient près de 5000 salariés et génèrent un chiffre d’affaires de 700 millions d’euros. Ce domaine d’activité affiche un exceptionnel dynamisme qui lui permet de s’imposer comme une des composantes majeures du tissu industriel local Les fabricants de bateaux et de navires implantés sur le territoire vendéen regroupent 23,2 % du total des salariés de l’industrie navale française, alors même qu’ils ne représentent que 2,9 % du total de ses établissements. le regroupement massif des effectifs dans une petite poignée d’entreprises.


Cinq sociétés rassemblent, en effet, plus de 90 % de la main d’œuvre du secteur. Dans ce contexte de forte concentration des capacités de production, l’industrie de la construction navale vendéenne est presque exclusivement tournée vers la fabrication de bateaux de plaisance. Cette activité concentre, à elle seule, 73 % des établissements et 95 % des salariés du secteur. La forte spécialisation du département dans la production d’embarcations nautiques tient à l’ancrage territorial du Groupe Bénéteau-Jeanneau, qui s’impose depuis de nombreuses années comme le leader mondial sur le marché des voiliers
Les constructeurs de bateaux et de navires présentent également d’excellentes performances sur le plan de la productivité apparente du travail (61.336 € de valeur ajoutée par salarié dans le secteur, contre 50.001 € sur l’ensemble des secteurs industriels. (Source Vendée expansion).

Nos propositions . (2)

Ces derniers temps nous avons alerté sur les délocalisations : SKF ; Fagor-Brandt ; Cougnaud … ou sur les transferts d’emploi vers la zone « dollar » (Bénéteau). On ne peut plus laisser les actionnaires s’approprier le savoir-faire des salariés. C’est ce vol de connaissances et de savoir-faire qui donne aux actionnaires le pouvoir de délocaliser.

Il faut que la France et l’Europe aient enfin une politique industrielle, une volonté politique, et que celle-ci ne soit plus subordonnée à la concurrence.. Nous proposons que se mettent en place des politiques industrielles à l’échelle de l’Union européenne dans le domaine de l’énergie, du transport, des télécommunications, de la chimie, de la sidérurgie, du recyclage des déchets, du médical, des nanotechnologies, de l’aérospatiale…Prenons le cas de l’énergie en Vendée et dans la région des Pays de la Loire. C’est du n’importe quoi. Tout le monde veut « tirer la couverture » à lui. Il faut des coopérations qui associent les services publics en France et à l’échelle de toute l’Europe.

Enfin, pas de politique industrielle sans argent. Il faut placer les grands groupes et les banques au service du développement

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